L’électricité renouvelable est leader en Allemagne

Si le charbon et le lignite restent en têtes des moyens de production d’énergie en 2014, les énergies renouvelables représentent 25,8% de la production d’électricité en Allemagne pour la même année.

Selon un constat publié par la BDEW (la Fédération de l’Industrie Electrique), la principale source de production d’électricité en Allemagne était les énergies renouvelables pour l’année 2014. Si leur part du bouquet électrique était de 24,1 % en 2013, il s’est vu augmenté à 25,8 % l’année suivante. Le lignite et la houille passent ainsi après elles avec chacun 25,6 et 18 % du chiffre de production. L’ensemble de ces deux charbons reste toutefois en tête du classement et représente plus de 43% de la source d’électricité en Allemagne.

De nombreux facteurs ont contribué à cette hausse de la consommation d’énergies renouvelables, notamment le développement d’installations régénératives ou les conditions météorologiques avantageuses dans cette région du monde. La production solaire est celle qui est la plus utilisée, tandis que les éoliennes n’ont connu qu’une très légère progression. Quant aux sources hydrauliques, son indice d’utilisation a connu une baisse significative. Il n’en reste pas moins que cette hausse des énergies vertes est due à la baisse de la production, mais aussi à celle de la consommation. Une situation que l’on doit aux conditions climatiques clémentes. En effet, la production a diminué de 3,6 % à 610.400 GWh.

Les chiffres fournis par la BDEW seraient des témoins fiables des futures habitudes énergétiques et confirmeraient la prévision de l’arrêt du nucléaire avant 2022. Cela signifierait donc également la sortie d’énergies fossiles sur le long terme. C’est avant tout une aubaine pour les propriétaires et les agriculteurs qui ont investi dans des panneaux voltaïques pour alimenter leurs habitations et leurs exploitations en énergie. Le gouvernement peut également se satisfaire de ces statistiques qui sont pour un rétablissement de l’environnement. La nouvelle est moins bonne pour les producteurs d’électricité traditionnelle qui ne peuvent plus renier l’avancée inexorable des énergies vertes.