C’est désormais confirmé : la Commission de Régulation de l’Énergie aurait récemment donné son accord pour débuter le couplage des marchés de l’énergie. Une nouveauté qui se basera sur le principe du « flow based » et qui permettra une utilisation optimale des différentes centrales électriques présentes en Europe.
Une avancée stratégique
C’est une avancée importante pour le domaine de l’énergie en Europe. La Commission de Régulation de l’Énergie a enfin donné son aval pour que le couplage des marchés de l’électricité puisse prendre forme. Cette nouveauté concernera uniquement les pays du Centre-Ouest, à savoir la France, les Pays-Bas, l’Autriche, l’Allemagne, le Luxembourg, et la Belgique. L’application de la méthode devrait permettre un usage optimisé des parcs de production européens. Prévue pour la fin du mois de mai, la mise en place du couplage n’attend plus que l’approbation de tous les régulateurs concernés par la nouvelle. Un nouveau système qui présente de gros avantages, car le couplage permettrait en effet de réduire considérablement les coûts de production de l’électricité, mais aura aussi l’avantage de renforcer la sécurité entourant les approvisionnements des différentes centrales.
Les critères du couplage
Les principaux fournisseurs d’électricité sur le continent européen ont fait le choix d’un modèle cible qui se base sur le Flow Based Market Coupling. Une méthode qui permet d’effectuer un calcul juste des capacités aux interconnexions des réseaux électriques nationaux, tout en définissant les allocations en se basant sur les différents flux à l’échelle nationale. La Commission de Régulation de l’Électricité de souligner que ce nouveau dispositif aura un impacte direct sur les relations entre les pays concernés. En effet, le couplage permettra d’affecter les capacités physiques de transport de l’énergie sur les échanges commerciaux. Cela devrait notamment être le cas des échanges entre les frontières où les capacités physiques de transport ont une réelle incidence.
Il reste cependant à déterminer si cette nouveauté aura également un impact sur les tarifs appliqués aux ménages européens, et si l’évolution est réellement profitable sur le long terme.