De l’électricité à partir de la photosynthèse
La recherche pour produire de l’électricité de façon renouvelable et avec un minimum de pollution ne cesse d’avancer. L’un des derniers procédés en date a été mis en place par une équipe de scientifiques péruviens. Il s’agit d’un système autonome et durable qui va capter l’énergie de la photosynthèse d’une plante afin de transformer cette énergie en électricité. Un prototype a déjà été construit et prend le nom de Plantalámpara.
Utiliser l’énergie de la photosynthèse
La photosynthèse est le précédé qui permet à de nombreux végétaux de croître en utilisant la lumière du soleil. Via le processus de photosynthèse, la plante va alors créer de la matière organique. Il s’agit d’un procédé entièrement naturel et surtout totalement renouvelable puisque ce sont les rayons du soleil qui sont utilisés comme source d’énergie.
Lors du processus de photosynthèse, le végétal va donc produire de l’énergie pour créer sa matière organique. Les scientifiques péruviens ont donc réussi à transformer cette énergie en électricité, sans que cela n’altère, bien évidemment, la photosynthèse. Autrement dit, avec cette technique on pourrait produire de l’électricité grâce à certaines plantes et arbres qui nous entourent. Il s’agit donc d’une excellente trouvaille qui pourrait inciter les villes à se reverdir.
Pour le moment, l’électricité produite est encore relativement faible et la technique n’en est qu’à ses débuts. Néanmoins, cette découverte prouve qu’il faut continuer d’explorer les différentes pistes menant à la production d’électricité grâce à des énergies propres et renouvelables.
Le projet Plantalámpara
Le projet imaginé par ces scientifiques péruviens s’intitule donc Plantalámpara, ce que l’on pourrait traduire par « plante à énergie végétale ». Le principe est de placer des électrodes dans la terre pour récupérer l’énergie libérée par la plante. Ainsi, on obtient un flux de courant permettant de recharger une batterie. Pour le moment, l’objectif est d’apporter un éclairage, notamment à certaines populations vivant dans la forêt amazonienne et ne disposant pas d’accès à l’électricité. Grâce à ce procédé, une journée de soleil aboutit à une lumière de deux heures. Ainsi, la batterie e charge durant la journée, et quand la nuit est tombée, il est possible de profiter d’un éclairage pendant deux heures.
Il ne s’agit là que d’un prototype qui fonctionne parfaitement. L’objectif étant d’améliorer ce processus pour proposer une solution plus performante.
Un avenir plus écologique
On imagine déjà des villes dans lesquelles le béton et les végétaux se côtoieraient harmonieusement. Les murs et les toits des bâtiments seraient recouverts de végétaux. On trouverait des potagers à l’intérieur de ces mêmes bâtiments. Ces villes plus écologiques pourraient ainsi produire de l’électricité grâce à l’énergie dégagée par toutes ces plantes lors de leur photosynthèse. Sans oublier des panneaux solaires recouvrant les routes comme le projet imaginé par Bouygues, et des éoliennes postées à des endroits stratégiques.
Pour le moment, toutes ces suppositions semblent faire partie du monde l’utopie, mais si la recherche continue dans ce sens, l’utopie pourrait un jour se transformer en réalité.
