En l’absence d’oxygène, la plupart des organismes meurent. Cette mort lente se traduit par la fermentation, à partir de laquelle le biogaz est produit. Composé principalement de dioxyde de carbone et de méthane, le biogaz est une source d’énergie propre. Pour mieux comprendre l’intérêt de l’utiliser, il faut revenir aux sources.
À quoi sert le biogaz ?
Son nom est assez évocateur. Le biogaz est issu de la fermentation des matières organiques privées d’oxygène. La civilisation humaine a reproduit un cycle naturel qui a eu lieu depuis des milliards d’années dans les marais et les rizières. Aujourd’hui, la production du biogaz est plutôt courante pour obtenir de l’électricité ou de la chaleur sur le lieu de production. Parfois, il est purifié pour le convertir en gaz naturel utilisable par les ménages.
De quoi se compose le biogaz ?
Comme mentionné plus tôt, le biogaz résulte de la fermentation de matières organiques. Les cultures végétales, les décharges ou encore les boues d’épuration sont autant de points de production spontanée ou provoquée. Il est essentiellement constitué de méthane, dont la teneur oscille entre 50 % et 70 %, de sulfure d’hydrogène, de vapeur d’eau et gaz carbonique. Dans tous les cas, le biogaz peut parfois présenter des contaminants et des impuretés. Ce sont entre autres les métaux et les métalloïdes, l’hydrogène 2, mais également, les composés azotés et soufrés.
Quelle est la valeur énergétique du biogaz ?
La valeur énergétique du biogaz dépend de la prédominance de chaque composante, mais également de la qualité et de la durée de la fermentation. Des matières organiques riches en carbone et en hydrogène produisent par exemple 90 % de méthane contre 55 % seulement avec de la cellulose. En d’autres termes, tout dépend de la matière fermentescible utilisée pour le processus de fabrication.